Un ballon

à air chaud

Lutter contre les inondations en ville

Un parc éponge pour soulager les égouts

Loi 25 :
des données personnelles à protéger davantage

Comment absorber l’excès d’eau qui tombe sur nos têtes lors des pluies diluviennes, et que les réseaux d’égouts de nos villes ne peuvent plus absorber ?

Face à ces épisodes, appelés à augmenter en même temps que les changements climatiques, le parc éponge est un des ingrédients possibles. Montréal a l’intention d’en construire une trentaine d’ici deux ans. Mais elle en compte déjà sept à son actif, dont la Place des Fleurs-de-Macadam, sur le Plateau Mont-Royal. Voici comment elle fonctionne.

Une nouvelle arme contre certains cancers

Fleurs-de-Macadam

Ancien îlot de chaleur

Le parc éponge est situé sur l’avenue du Mont-Royal entre Boyer et Mentana dans un secteur où il y a peu d’espaces verts. De tels parcs réduisent les îlots de chaleur et d’absorbent une partie de l’eau de pluie.

Une œuvre suspendue

Un nuage suspendu rappelle la fonction de la place inondable lors des jours de pluie.

Le nom de ce parc éponge du plateau Mont-Royal à Montréal est un hommage à la chanson Les fleurs de Macadam de Jean-Pierre Ferland dont le père a opéré une station-service à cet endroit jusqu’en 1967.

Puisard pour les grands volumes d’eau

Lors de très grandes pluies, l’eau excédentaire est recueillie par un puisard muni d’un régulateur de débit qui va l’acheminer dans les égouts de manière contrôlée.

Place inondable

On peut circuler au centre de la place et y voir jusqu’à 30 cm d’eau s’y accumuler. L’eau est ensuite évacuée par un puisard et s’infiltre graduellement dans le sol jusqu’aux îlots de biorétention.

Rafraîchissement ludique

Lorsqu’il ne pleut pas et que la température dépasse 10°C, les rochers au centre de la place émettent des jets d’eau. Cette eau provient du réseau d’eau potable de la ville.

Noue de biorétention

Ces végétaux et leur terreau absorbent et filtrent l’eau. Les plantes ont été choisies pour la capacité de leurs racines à débarrasser l’eau de contaminants chimiques.

Caniveaux pour filtrer les débris

Le grillage des caniveaux bloque les déchets et les impuretés.

Évacuer l’eau de la rue

Des ouvertures dans le trottoir et la pente naturelle du terrain font ruisseler l’eau vers le centre du carré d’eau.

113 mm

Précipitations à Montréal en août dernier, 20 mm de plus que la moyenne, qui devrait augmenter de 8% d’ici 2050.

Pente naturelle

2,9 millions de $

Coûts de

construction

de la place.

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3 types de végétation

Plantes de biorétention

Vivaces, arbustes, feuillus et conifères résistants aux inondations et au sel de déglaçage, filtrent et retiennent les eaux.

Mélèze laricin

Onoclée sensible

Anémone du Canada

Iris à pétales aigus

Verge d’or

Pin Sylvestre

Persil de mer

Amélanchier du Canada

Carex de Pennsylvanie

Plantes en lisière

Vivaces, fougères et feuillus résistants à la sécheresse et au sel de déglaçage, encadrent les zones de biorétention et les trottoirs.

Plantes pour le monticule

Vivaces, arbustes bas, feuillus et conifères résistants aux conditions urbaines et à la sécheresse, trônent sur les zones élevées de la place, génèrent de l’ombre.

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en cinq minutes

Recherche et rédaction : Sarah-Florence Benjamin et Baptiste Zapirain

Graphisme : Karine Leblanc

3D : Jean-Hugues Levasseur

Design et expérience numérique : Steeve Raynaud

Photo et video : Envato

Sources : Ville de Montréal, arrondissement Plateau Mont-Royal, Environnement Canada, portail Données climatiques Canada

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