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à air chaud
États-Unis
JFK : un assassinat toujours mystérieux
Loi 25 :
des données personnelles à protéger davantage
L’énigme de l’assassinat du président américain John F. Kennedy à Dallas continue d'alimenter les passions : un ancien agent des services secrets américains, Paul Landis, 88 ans, publie mardi un livre, The Final Witness (Le dernier témoin), qui remet notamment en cause la thèse du tireur unique.
Au terme de son enquête sur l’assassinat du 22 novembre 1963, la commission Warren avait conclu que le meurtrier était Lee Harvey Oswald, ancien Marine tireur d’élite et transfuge de l’Union soviétique.

John F. Kennedy
(1917-1963)
Une nouvelle arme contre certains cancers
Ce que dit l’enquête officielle

La « balle magique » remise en cause
◽️ Jamais interrogé par la commission Warren, Paul Landis dit avoir ramassé à l’époque une balle dans la voiture, sur le siège de Kennedy. Une balle qui aurait donc touché le dos du président mais sans atteindre le gouverneur Connally.
◽️ Cela remet en cause la thèse de la commission Warren, qui conclut qu’une « balle unique » aurait touché JFK au dos, avant de ressortir par sa gorge et de blesser ensuite le gouverneur. De quoi réalimenter aussi l’idée qu’il y avait plusieurs tireurs.

12 h 29
La limousine présidentielle arrive au Dealey Plaza et y roule à 18 km/h.
12 h 30
3 coups de feu résonnent du 6e étage du Texas School Book Depository.
1re balle
déviée par un chêne, blesse légèrement un spectateur, James Tague.
2e balle
blesse le président Kennedy et le gouverneur Connally.
3e balle
frappe le président Kennedy à la tête et le tue.
13 h 15
Après être retourné chez lui prendre un pistolet, Oswald tue un policier qui tentait de l’interpeller.
13 h 22
La police trouve un fusil et des cartouches au 6e étage du Texas School Book Depository.
13 h 50
Oswald est arrêté au cinéma Texas Theatre. Il est assassiné 2 jours plus tard par Jack Rudy, lié à la mafia

James Tague
Texas School Book Depository
Quelques théories de conspiration
C’est la CIA
Via des exilés cubains anticastristes ou des contacts américains, pour le manque de soutien de JFK à la tentative d'invasion de Cuba en avril 1961.
C’est le complexe militaro-industriel
Car JFK ne souhaitait pas la guerre, ce qui est mauvais pour les affaires.
C’est la mafia
Réponse à la croisade contre le crime organisé de JFK et son frère, le procureur général Robert Kennedy.
C’est l’extrême droite américaine
Car JFK allait dévoiler leurs liens avec les nazis d’avant-guerre, et parce qu’il n'était pas assez ferme avec Cuba, l'URSS, les Noirs…
en cinq minutes
Recherche et rédaction : Baptiste Zapirain
Graphisme : Maxime Bissonnette et Osama Jeljeli
Design et expérience numérique : Steeve Raynaud
Vidéo et photos : Envato et AFP
Sources : Graphic News, AFP, Warren Commission Hearings

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