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Découvrez les Anichinabés et plongez dans leur riche culture et leur mode de vie qui marie traditions ancestrales et influences contemporaines. Une grande majorité d’entre eux parle encore sa langue traditionnelle ou l’anicinabemowin, dans laquelle leur nom signifie «l’homme pur».

Population et territoire

Sur 13 704^[1] Anichinabés, environ 6 451 habitent les 9 communautés de la nation. Sept des communautés algonquines se trouvent en Abitibi-Témiscamingue, plus précisément celles de Hunter’s Point, de Kebaowek, de Lac Simon, de Kitcisakik, de Pikogan, de Timiskaming et de Winneway. Les deux autres, de Lac-Rapide et de Kitigan Zibi, sont situées dans la région de l’Outaouais.

_{[1] Statistiques au 31 décembre 2022}

Langue

La langue anichinabée est parlée dans la plupart des communautés; certaines personnes aînées ne connaissant d’ailleurs ni l’anglais ni le français.

Traditionnellement, le mode de vie des Anichinabés s’est articulé autour de la chasse, de la pêche, du piégeage et de la cueillette. Comme chez les autres groupes nomades, les activités de subsistance variaient au rythme des saisons. L’été était l’occasion de grands rassemblements au cours desquels des mariages étaient célébrés. L’automne, les familles repartaient vers leur territoire de chasse pour y passer l’hiver.

La sédentarisation des Anichinabés s’est accentuée au début du 20^e siècle, lorsque l’Abitibi s’est ouverte à la colonisation. Les colons, les prospecteurs et les bûcherons y ont afflué, perturbant progressivement les activités traditionnelles de la nation. Plusieurs réserves se sont constituées de 1940 à 1974, entre autres celles de Lac-Simon, de Lac-Rapide, de Pikogan et de Kebaowek. Certaines communautés ne sont cependant pas constituées en réserve: Kitcisakik, Winneway et Hunter’s Point.

Au regard de l’histoire, la vannerie de frêne et de foin d’odeur a longtemps constitué une source importante de revenus pour la nation abénaquise. Chaque été, les familles abénaquises se rendaient aux États-Unis pour vendre leurs paniers fabriqués durant l’hiver. Puis, au début du 20e siècle, des marchands de Montréal, de Toronto et de New York ont fait le trajet inverse en venant directement à Odanak acheter la production des Abénaquis et leur vendre la matière première. Les familles ont alors cessé leurs voyages estivaux vers les États-Unis.

Au regard de l’histoire, la vannerie de frêne et de foin d’odeur a longtemps constitué une source importante de revenus pour la nation abénaquise. Chaque été, les familles abénaquises se rendaient aux États-Unis pour vendre leurs paniers fabriqués durant l’hiver. Puis, au début du 20e siècle, des marchands de Montréal, de Toronto et de New York ont fait le trajet inverse en venant directement à Odanak acheter la production des Abénaquis et leur vendre la matière première. Les familles ont alors cessé leurs voyages estivaux vers les États-Unis.

Le Québec est riche de onze nations autochtones, qui ont toutes une identité distincte. Venez en apprendre plus sur leurs histoires, leurs langues et leurs cultures.