Les voitures polluantes taxées à Londres

Un ballon

à air chaud

Qualité de l’air

12,50 livres sterling, soit environ 21 $, c’est ce qu’il en coûte chaque jour pour conduire un véhicule non conforme à Londres.

Malgré des contestations devant les tribunaux, la zone à très faibles émissions (Ultra Low Emission Zone ou ULEZ) a été agrandie pour englober tous les arrondissements de la ville. Plus que de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la mesure sert avant tout à améliorer la qualité de l’air.

Les voitures polluantes taxées à Londres

Extension de la zone à très faibles émissions de Londres (ULEZ)

Conséquence : 60 % moins de véhicules non conformes

dans la zone suite à l’extension de 2021, l’équivalent de 74 000 voitures polluantes de moins sur les routes chaque jour.

Limite d’émissions (NO2) pour rouler dans la ULEZ gratuitement

◽️ Motos : 0,15 g/km (essence) ou 0,50 g/km (diesel). Soit la majorité des motos vieilles de moins de 17 ans.

◽️ Voitures à essence : 0,08 g/km. Soit la majorité des voitures vieilles de moins de 16 ans.

◽️ Voitures diesel : 0,08 g/km. Soit la majorité des voitures vieilles de moins de 6 ans.

*Aussi la zone de péage urbain de Londres où il faut payer 15 £ (25,38 $) pour conduire pendant les heures de pointe

Superficie : 1572 km2

Population : 9 millions

Zone maintenant 18 fois plus grande qu’à sa création.

20 873 caméras de surveillance opérées par le gouvernement

Tarif quotidien pour conduire un véhicule non-conforme dans la zone : £12,50 (21,30$)

Amende pour les conducteurs qui n’ont pas payé et dont le véhicule est identifié par une caméra de surveillance : £180 (306,55$)

2750 nouvelles caméras pour faire respecter la zone

1900 caméras installées à la mi-août

Près de 300 caméras déjà vandalisées ou volées

Comment ça marche ?

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Concentration de dioxyde d’azote dans l’air

Effet sur les véhicules enregistrés annuellement à Londres (en milliers)

Qualité de l’air

La mesure du maire de Londres, Sadiq Khan, vise à réduire les émissions de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM2.5) dans l’air.

Ces polluants sont dangereux pour la santé même à faible dose et ont causé près de 4000 décès prématurés à Londres en 2019.

en cinq minutes

Recherche et rédaction : Sarah-Florence Benjamin

Graphisme : Osama Jeljeli

Design et expérience numérique : Steeve Raynaud

Vidéo et photo : Envato

Sources : Graphic News, BBC, Transport for London, Sky News, OMS, RAC, Clarion UK

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