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Art
La chambre secrète de Michel-Ange
Une chambre cachée découverte en 1975 sous la basilique San Lorenzo de Florence, et ornée de ce que l’on pense être des croquis vieux de 500 ans du célèbre sculpteur florentin Michel-Ange, va être ouverte au public pour la première fois demain.
Seuls des petits groupes guidés de quatre personnes (dans la limite de 100 personnes par semaine) pourront y entrer. Ils ne pourront y rester plus de 15 min, accompagnés du personnel de sécurité, afin de préserver les œuvres présentes.
Une nouvelle arme contre certains cancers
Nouvelle sacristie (mur nord)
Stanza segreta (Salle secrète)
La salle découverte en 1975 réside derrière des fenêtres sans apparat.
Place de San Lorenzo
Le mur 1
affiche des dessins exécutés au fusain et à la sanguine (craie rouge).
- Éclairage à DEL spécial, suivi de longues périodes d’obscurité.
- Humidité et température de la pièce étroitement surveillées.
En mars 2024, des restaurateurs vérifieront l’état de la chambre pour déterminer s’il est possible d’y poursuivre les visites.
Rails de lumières à DEL conçues pour ne pas détériorer les œuvres de la chambre.
Le mur 2
comporte plusieurs dessins de jambes, y compris ce qui semble une étude pour la statue de Julien de Médicis, installée sur la tombe dans la pièce du dessus.
Basilique San Lorenzo
Nouvelle sacristie de la basilique
Le mur 3
présente un croquis qui ressemble à une statue du prêtre troyen Laocoon et de ses fils – une œuvre d'art ancienne qui a inspiré Michel-Ange.
Trappe : découverte sous une armoire en 1975.
Une chambre contrôlée
Comment de telles œuvres ont-elles été perdues ?
1530
Date de leur arrivée dans cette pièce, selon l’estimation du directeur du musée des Chapelles des Médicis, lors de leur découverte en 1975. Michel-Ange avait alors trouvé refuge dans la basilique, fuyant la colère du pape Clément VII.
Michel-Ange
1475-1564 (Florence)
Pape en colère
Le pape était furieux que Michel-Ange dirige la construction des fortifications de Florence. L’empereur Charles Quint organisait le siège de la cité pour y placer à sa tête un Médicis, parenté au pape.
Histoire oubliée
La chambre a servi jusqu’en 1955 de lieu de stockage de charbon mou.
Basilique San Lorenzo
en cinq minutes
Recherche et rédaction : Baptiste Zapirain
Graphisme : Osama Jeljeli
Design et expérience numérique : Marcel Allard
Photos et vidéos : Wikipedia, Envato
Sources : theflorentine.net, Graphic News
© Le Journal de Montréal Inc. Tous droits réservés.
