En collaboration avec:
En faisant de la nature leur lieu de travail et le théâtre de leurs passions, puis en s’impliquant dans des activités de chasse, de pêche, de piégeage et de gestion de la faune, les femmes font une différence dans le domaine faunique au Québec. Leur apport exceptionnel brille à travers chacune des lauréates de la Reconnaissance Maud-Maloney-Watt.
Mise sur pied par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes, cette reconnaissance fait briller l’engagement citoyen, les réalisations et le leadership des femmes présentes dans le domaine faunique ainsi que leur contribution remarquable à celui-ci.
Qui est Maud Maloney-Watt?
Exploratrice canadienne et première femme garde-chasse du Québec, Mme Maloney-Watt consacrait son temps à la protection des milieux naturels et, plus précisément, aux populations de castors. Ayant fait valoir avec succès au sous-ministre de la Colonisation, Louis-Arthur Richard, la pertinence d’une meilleure gestion du castor à Fort-Rupert, elle a obtenu un acte de concession créant une réserve de plus de 18 600 km². C’est ainsi qu’elle a été nommée l’Ange de la baie d’Hudson.
Depuis
2005,
40% plus de femmes
pratiquent la
chasse.
Les parcours des six premières lauréates dévoilées démontrent qu’elles n’ont pas peur d’emprunter différents chemins pour transmettre leurs passions et leurs connaissances.
Elles viennent inspirer la relève féminine à se lancer dans ces activités à prédominance masculine que sont la chasse, la pêche, le piégeage et la gestion de la faune.
Certaines occupent des postes stratégiques au sein d’entreprises et d’organisations, comme Ghyslaine Dessureault, autrefois copropriétaire de la pourvoirie Lac la Truite et présidente de l’Association des pourvoiries de l’Abitibi-Témiscamingue, et Émilie Girard Gros-Louis, aujourd’hui directrice de la réserve faunique de Portneuf.
D’autres innovent dans des domaines spécialisés, comme Nathalie Dallaire, précurseure dans la recherche de grands gibiers blessés avec des chiens de sang.
Elles s’investissent pour que les femmes se taillent une place dans le domaine faunique, comme le fait Hélène Larente, bénévole à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, qui a notamment créé l’événement La chasse au féminin.
Elles s’investissent pour que les femmes se taillent une place dans le domaine faunique, comme le fait Hélène Larente, bénévole à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, qui a notamment créé l’événement La chasse au féminin.
Les parcours des six premières lauréates dévoilées démontrent qu’elles n’ont pas peur d’emprunter différents chemins pour transmettre leurs passions et leurs connaissances.
Elles viennent inspirer la relève féminine à se lancer dans ces activités à prédominance masculine que sont la chasse, la pêche, le piégeage et la gestion de la faune.
Certaines occupent des postes stratégiques au sein d’entreprises et d’organisations, comme Ghyslaine Dessureault, autrefois copropriétaire de la pourvoirie Lac la Truite et présidente de la Fédération des pourvoiries du Québec, et Émilie Girard Gros-Louis, aujourd’hui directrice de la réserve faunique de Portneuf.
D’autres innovent dans des domaines spécialisés, comme Nathalie Dallaire, précurseure dans la recherche de grands gibiers blessés avec des chiens de sang.
Elles s’investissent pour que les femmes se taillent une place dans le domaine faunique, comme le fait Hélène Larente, bénévole à la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, qui a notamment créé l’événement La chasse au féminin.


La passion partagée de Lea Farrar
«Qu’on soit homme ou femme, le plus important est de suivre ses passions»,
affirme la lauréate Lea Farrar, directrice générale de la Pourvoirie du lac Oscar et membre du conseil d’administration de la Fédération des pourvoiries du Québec.
«La passion, ça se partage! Moi, je la communique dans les services que j’offre, l’attention que je porte aux clients et les projets réalisés, comme la construction de nouveaux chalets écoresponsables»,
explique Léa Farrar, qui se soucie de l’empreinte carbone de chaque séjour offert.
En plus de la chasse et de la pêche, l’offre de la pourvoirie a été bonifiée en proposant une retraite de méditation et pleine conscience, puisque «chacun trouve son compte en nature», dit-elle.
Et, bien que ce ne soit pas «un combat facile», Mme Farrar fait tout en son pouvoir pour préserver la faune et la flore, et réduire les effets des changements climatiques en assurant notamment une «harmonisation entre la présence de l’industrie forestière sur le territoire et les activités de la pourvoirie».
Chaque année, près de
45 000 femmes
pratiquent au moins la
chasse
à
l'orignal,
au
petit gibier,
au
cerf de Virginie,
au
dindon sauvage
ou à
l'ours.


Carine Houle inspire les jeunes
Dès que son horaire d’enseignante au secondaire lui permet, la lauréate Carine Houle retrouve
«la paix et l’harmonie qui règnent en forêt»
où elle pratique la pêche, la chasse, et le piégeage; des activités qui la gardent occupée toute l’année.
Responsable des activités étudiantes dans son école, Mme Houle organise chaque année des journées thématiques sous les thèmes de la chasse, de l’ouverture de la pêche et du monde du piégeage. Elle donne aussi des formations. Des élèves viennent régulièrement la voir pour parler des passions qu’ils ont en commun.
Honorée de recevoir la Reconnaissance Maud-Maloney-Watt, cette propriétaire d’une fermette et d’une ferme maraîchère se dit
«fière de montrer que, même si mon métier principal est l’enseignement, c’est possible de vivre cette réussite».
En
2023
plus de
25 %
des personnes inscrites aux
cours d'initiation
à la
chasse
avec
arme à feu
arc
ou
arbalète
était des
femmes
Chaque année, près de
45 000 femmes
pratiquent au moins la
chasse
à
l'orignal
au
petit gibier
au
cerf de Virginie
au
dindon sauvage
ou à
l'ours
En
2023,
plus de
25%
des personnes inscrites aux
cours d'initiation
à la
chasse
avec
arme à feu,
arc
ou
arbalète
étaient des
femmes.

En quête de candidatures jusqu’en mars 2026
Si vous connaissez une femme impliquée dans le domaine faunique au Québec, posez dès aujourd’hui sa candidature à la Reconnaissance Maud-Maloney-Watt, pour que son parcours rayonne et encourage d’autres femmes à suivre ses traces. En 2026, une cérémonie de reconnaissance et de célébration rassemblera l’ensemble des lauréates.

En collaboration avec:
Rendez-vous sur le site de la Reconnaissance, pour y poser la candidature d’une femme inspirante, ou la vôtre! Profitez également de l’occasion pour découvrir les profils complets des premières lauréates, ainsi que le parcours de nouvelles candidates à venir.
Crédit
Recherche et rédaction : Le Journal de Montréal
Design et expérience numérique : Mathias Leuridan
Direction de création : Martine Chartier