COVID-19
Le sous-variant Éris à la loupe
Le sous-variant Éris à
la loupe
Au Québec, tout comme un peu partout autour du globe, les cas de COVID-19 augmentent, et la province compte lancer une campagne de vaccination à l’automne.
Cette hausse des cas serait en partie due à Éris, un nouveau sous-variant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié de « variant d’intérêt » au début du mois. Si l’OMS s’intéresse à Éris, c’est en raison de mutations qui rendraient le virus très contagieux. Rien n’indique cependant qu’il causerait des symptômes plus sévères que les autres sous-variants provenant d’Omicron.
Une pointe de plus
Éris ou Eg.5
un sous-variant provenant d’Omicron
Les mutations d’Éris lui donnent un avantage : il possède une protéine de pointe de plus. Ce changement fait que le virus peut échapper à l’immunité qu’une personne aurait acquise après une infection ou un vaccin.
Une protéine
de pointe
(la partie du virus
qui lui permet d’entrer dans nos cellules) supplémentaire


Le sous-variant a été signalé pour la première fois en février 2023. Au Québec, il a commencé à circuler vers la fin du mois de mai.
Proportion des cas liés à Éris par rapport
à tous les cas de COVID-19 répertoriés au Québec
Nombre de cas cumulés de Covid-19
(tous variants confondus) au Québec en 2023


Une protéine de pointe
(la partie du virus
qui lui permet d’entrer dans nos cellules) supplémentaire

en cinq minutes
Recherche et rédaction : Rosalie F. Choquette
Graphisme : Osama Jeljeli
Design et expérience numérique : Steeve Raynaud
Vidéo et photos : Envato
Sources : Graphic News, INSPQ, Le Devoir, Yale Medicine


