Le retour des vers de terre
Printemps

Ils sortent à nouveau de terre avec le printemps, et on les regarde avec un certain écoeurement.
Les lombrics, ou vers de terre, ont pourtant un rôle inestimable dans la préservation de sols de bonne qualité. Sans qu’on s’en aperçoive, les petits Lumbricus terrestris (nom scientifique) contribuent à notre agriculture.
Le lombric (ou ver de terre)





Clitellum : bourrelet contenant les glandes à mucus, qui sert à glisser plus facilement et cimenter les parois des galeries.
Anus
Anneaux : garnis de poils (soies) qui aident le ver à se déplacer.
Bouche : se nourrit à 50 % de matière organique (feuilles, déchets, cadavres…) et 50 % de ses propres excréments.
Respiration : Leurs galeries permettent d’oxygéner et humidifier le sol. Elles facilitent la germination des graines et le développement des racines.
Digestion : ils digèrent et recyclent les débris et déchets organiques.
Hiver : Pendant l’hiver, les vers de terre creusent pour se réfugier en profondeur dans les couches de sol non gelées. Ils remontent avec le dégel.
Spécialisation : différents types de vers de terre creusent divers types de galeries.
Excréments : leurs déjections nourrissent les plantes et permettent de retenir le carbone dans le sol. En 24 heures, un ver de terre peut rejeter son poids en excréments.
De discrets travailleurs du sol
Les menaces pour le lombric
Engrais chimiques
Pesticides
Labourage profond
Sécheresse
5 à 150 vers / m2
Leur nombre est plus élevé dans les zones tempérées
(y compris au Québec) que tropicales.

en cinq minutes
Recherche : Baptiste Zapirain;
Graphisme : Osama Jeljeli;
Design et expérience numérique : Steeve Raynaud
Sources : AFP, Espace pour la vie, Triple performance

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