IMAGES AFP


6 juin 1944, jour J, celui de la plus vaste invasion par mer de l’Histoire : plus de 156 000 soldats alliés débarquent sur 75 km de côte de la Normandie française pour percer les défenses de l’ennemi nazi.
Il y a 80 ans :
2e Guerre mondiale

Parmi eux, 14 000 soldats canadiens, épaulés par 8000 Britanniques, ont pour mission d’investir 10 kilomètres de plage, répondant au nom de code Juno.
SAMEDI, 1er JUIN 2024

IMAGE CENTRE JUNO BEACH

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Front à minuit
La zone sécurisée par les troupes canadiennes leur permettra de se rendre à Caen pour libérer la ville avec les Alliés, le 20 juillet.
Soldats du Queen’s Own Rifles
IMAGE wartimes.ca

Front à midi
Une fois la plage et les premiers villages sécurisés, la 3e Division déploie ses réserves : la 9e Brigade d’infanterie appuyée par les Fusiliers de Sherbrooke (27e Régiment blindé)
"Bomb" le tank Sherman M4 du 27e
IMAGES WIKIMEDIA COMMONS
8h10
Le Régiment North Shore du Nouveau-Brunswick prend d’assaut la plage du village de Saint-Aubin-sur-Mer, malgré les champs de mines et les fils barbelés.

Écusson de régiment
IMAGES JUNO BEACH CENTER
8h12
Le régiment Queen’s Own Rifles (Toronto) capture le village de Bernières-sur-Mer, sous les tirs de mitrailleuses et de mortiers allemands.
Ils sont soutenus par les Québécois du Régiment de la Chaudière.


Écussons de régiment
IMAGES wikimedia
8h05
Les régiments Royal Regina Rifles et les Royal Winnipeg Rifles avancent devant la ville lourdement défendue de Courseulles-sur-Mer. Mais le soutien aérien est faible et les pertes sont lourdes.

Écusson de régiment
IMAGES WIKIMEDIA
7h49
Les Royal Winnipeg Rifles prennent le contrôle du village Graye-sur-Mer, épaulés par le Canadian Scottish Regiment, qui neutralise un canon de 75 mm et le château Vaux.


Écussons de régiment
IMAGES WIKIMEDIA
14 000 Canadiens à Juno Beach
Ce jour-là, 359 Canadiens périront. Mais les efforts combinés des Alliés permettent de réaliser la plus importante des percées dans le mur de l’Atlantique, débordant ainsi des Allemands déjà aux prises avec les Soviétiques à l’est.








Un parcours piégé
Rondins immergés avec des mines accrochées dessus, barrières hérissons, portes belges, barbelés, sans parler des dunes et des récifs: les obstacles naturels et les pièges posés par les Allemands rendaient les plages normandes périlleuses à conquérir.

Défenses allemandes
7771 soldats équipés de mitrailleuses, mortiers, canons de 50 mm, 75 ou 88 mm sous abri bétonné (bunker).

Soutien à l'avant des parachutistes
Avant l’aube, 450 parachutistes canadiens ont atterri plus avant dans les terres pour attaquer les positions allemandes.



Soutien aérien
Quinze escadrons de chasseurs et chasseurs-bombardiers de l’Aviation royale canadienne attaquent les cibles terrestres allemandes pour soutenir l’invasion.

Des chars amphibies
Des chars soutiennent l’invasion, comme les Sherman Duplex Drive, pouvant se déplacer en milieu humide.

6h30-7h30 : bombardement naval peu efficace
Les péniches arrivent 3 heures après la marée basse. Résultat : les soldats se débattent dans l’eau sur 200 mètres au milieu d’obstacles allemands immergés, et font face à une résistance féroce, avant de devoir traverser 300 mètres de sable sur la plage.
Percer le mur de l’Atlantique
Représentation pas à l'échelle
La côte française était lourdement défendue par l'envahisseur nazi. Mines, barbelés, les pieds dans l’eau puis dans le sable sous les mitrailleuses allemandes: percer ces défenses a demandé beaucoup de courage, d’abnégation, d’organisation et de ressources.
Celui que l’on surnomme le «Rambo québécois» débarque à Juno Beach avec le Régiment québécois de la Chaudière. Né le 23 janvier 1921 à New Bedford, Léo Major est désormais célèbre pour avoir libéré à lui seul une ville hollandaise de l’emprise des nazis en 1945.
Le débarquement de Léo Major, le héros de guerre québécois


Le capitaine M. A. Cardinal, de Montréal, est accueilli par des citoyennes françaises en Normandie.
PHOTO Bibliothèque et Archives Canada
en cinq minutes
Recherche et rédaction : Baptiste Zapirain
Design et expérience numérique : David Lambert
3D : Jean-Hugues Levasseur
Sources : Centre Juno Beach Club, Veterans.qc.ca, Musée de la guerre, exposition De Vimy à Juno
Images et vidéo : Bibliothèque et archives Canada, Adobestock, AFP, Wartimes.ca
