Technologie
Des implants cérébraux signés Elon Musk
Neuralink, une compagnie appartenant à Elon Musk, a obtenu le feu vert des autorités sanitaires américaines (FDA) pour tester ses implants cérébraux sur les humains.
Musk projette une possible symbiose entre l’humain et l’intelligence artificielle, en permettant aux usagers de communiquer avec un ordinateur par la pensée. Cependant, les essais cliniques qui débuteront aux États-Unis visent pour l’instant l’usage médical. Ces puces pourraient, par exemple, permettre aux amputés de retrouver la mobilité d’un membre par le biais d’une prothèse.

La puce N1 en essais cliniques
Fils à électrodes insérés dans le crâne,
entre 4 et 6 μm, soit plus de 10 fois plus petit qu’un cheveu humain.
À ce jour, les implants de Neuralink n’ont été testés que sur les animaux. Les chercheurs prévoient débuter les tests sur les sujets humains dès l’année prochaine, mais la date est à confirmer.






Alimentée par
une batterie
La batterie est rechargée par induction : le processus de recharge est sans fil et peut se faire n’importe où.
Données décodées
La puce N1 reçoit les signaux neuronaux. Les données sont ensuite transmises à l’application Neuralink, qui les décode en actions ou en intentions.
À terme, une autre puce pourrait être implantée à l’endroit de la blessure, recevoir ces données d’intention, et faire bouger un membre paralysé, contournant ainsi les circuits neurologiques endommagés.
64 fils et 1024 électrodes
La puce N1 reçoit les signaux neuronaux grâce aux électrodes placées sur des fils ultrafins et flexibles.
Boîtier
Protégée dans un boîtier
La puce N1 est scellée dans une capsule biocompatible et résistante aux conditions physiologiques du corps humain.

Prototype de 2020




Un robot-chirurgien perce les trous
Les fils qui doivent être insérés sont si fins que la main humaine ne peut effectuer la chirurgie. Neuralink a donc créé un robot-chirurgien qui insère les fils après avoir fait un trou avec une aiguille (comme une machine à coudre). L’aiguille est plus petite qu’un cheveu humain.

Insertion de la puce
À ce jour, l’insertion implique de percer de tout petits trous dans le crâne pour insérer les fils ultrafins. Neuralink prévoit par contre utiliser éventuellement des lasers pour créer de minuscules trous qui seraient à peine ressentis par le patient.

Aiguille
Caméra
en cinq minutes
Recherche et rédaction : Rosalie F. Choquette
Graphisme : Osama Jeljeli
Design et expérience numérique : Steeve Raynaud
Vidéo et photos : Envato
Sources : France-Info, France 24, Journal de Montréal, Tech Crunch, Neuralink

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