Rentrée
Le cerveau toujours prêt à étudier
Un ballon
à air chaud
La rentrée scolaire approche à grands pas, et avec elle les défis de l’apprentissage pour les élèves.
Pour les surmonter, des scientifiques suggèrent une méthode de travail efficace. En 2020, une équipe de recherche de l’Université d’État de Kent (Ohio, États-Unis) a découvert que les étudiants qui apprenaient par courtes sessions répétitives retenaient davantage de choses, avec au final des résultats aux tests 12 % plus élevés que ceux de leurs camarades de classe. Le cerveau contient un milliard de neurones qui peuvent procéder à plus de mille connexions chacun. Les possibilités d’apprendre sont infinies, mais selon ces chercheurs, il n’y a rien comme la répétition pour assimiler l’information.


UNE
MACHINE
À ÉTUDIER
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Le lobe pariétal
est la zone où s’activent la mémoire à court terme et la mémoire sensorielle. Si on fait un bourrage de crâne la veille d’un examen, c’est là que l’information est stockée.
L’hippocampe
est en charge des tâches les plus cognitives. C’est la partie qui contient tous les précieux souvenirs d’enfance.
Le lobe temporal
est responsable de la personnalité et de la reconnaissance des autres.
Lobe occipital
est le gestionnaire des déplacements dans l’espace et le responsable de la vision. Il est bien utile pour l’étude.
L’amygdale
est associée à l’apprentissage émotionnel et elle réagit selon la peur. Si vous réagissez fortement et négativement devant un devoir parce que ce type de matière vous a déjà fait échouer dans le passé, c’est l’amygdale qui est en train de réagir.
Le lobe frontal
est la partie principale de la mémoire de travail.
Le cervelet
est ce qui vous permet de compter ou nager. Il est responsable de l’apprentissage moteur et de toutes les connaissances procédurales.
Les noyaux gris centraux
sont des intermédiaires entre les différentes structures et ce sont eux qui déclenchent les mouvements, donc lorsque vous prenez la décision de vous asseoir à la table de travail, ce sont eux qui engendrent le geste.
La meilleure méthode pour étudier :
Le réapprentissage successif
On choisit des moments d’étude plus courts et espacés dans le temps. Par exemple, 5 périodes d’une heure au lieu d’une période de 5 heures.






On se crée des liens. Laisser des espaces dans les notes de cours pour venir ajouter des liens qui sont familiers peut aider à faire appel à d’autres portions du cerveau qui gardent l’information plus longtemps.
On se fait des occasions de rappel de l’information. Un quiz ou une dictée trouée permet de faire travailler le cerveau pour qu’il classe l’information là où elle va rester.
Lorsqu’une information située dans la mémoire de travail cesse d’être utilisée pendant un moment, elle s’estompe. C’est le cas lorsqu’on se répète plusieurs fois un numéro de téléphone pour le recomposer quelques minutes plus tard.
en cinq minutes
Recherche et rédaction : Élise Jetté
Graphisme : Marilyne Houde
Design et expérience numérique : Marcel Allard
Vidéo et photos : Envato et Adobe stock
Sources : The Conversation, Working Memory, Collective Memory, Université McGill, Psychology, helium.com, USC News, IHMC.com

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