Inauguré en 1914 par les Américains,  il a été cédé par ces derniers au Panama en 1977. Les États-Unis en restent les premiers utilisateurs, mais la Chine, avec qui Trump a lancé une guerre commerciale dans son premier mandat présidentiel, y est de plus en plus présente. Il faut dire qu’une entreprise hongkongaise exploite en effet deux ports aux entrées du canal.

Immense raccourci de 82 km économisant des jours de navigation entre l’Atlantique et le Pacifique, le canal de Panama est aussi le fruit d’une grande ingéniosité.

Sa traversée est stratégique pour le commerce maritime, mais l’autorité du canal impose de payer un droit de passage, raison pour laquelle Donald Trump menace de s’en emparer. La guerre d’influence s’est manifestée encore cette semaine quand les États-Unis ont affirmé mercredi avoir obtenu un accord du Panama pour que ses navires soient dispensés de péage, ce que l’autorité du canal a immédiatement démenti.

Le territoire à traverser n’est pas plat. Les ingénieurs ont donc creusé le canal en prévoyant des écluses pour élever et descendre les bateaux entre deux portions du canal, afin de franchir le dénivelé.

Le canal fut d’abord construit selon le principe d’une double voie (une dans chaque sens).

En 2016, son élargissement a permis d’installer en parallèle une voie supplémentaire, large, avec de nouvelles écluses plus profondes. Cette voie permet le passage de navires plus gros, appelés Neopanamax (366 mètres de long pour 49 mètres de large).

Bien que la traversée ne s’y effectue que dans un seul sens à la fois, cette expansion double le potentiel du canal.

14 000

Nombre de navires qui traversent le canal chaque année en moyenne

5 %

Proportion du commerce mondial qui transite par le canal de Panama

15 000 à 300 000 $

Tarif par passage payé par les navires marchands, selon leur taille et leur capacité d’emport

© Le Journal de Montréal Inc. Tous droits réservés.